De l’art éphémère au rucher

Samedi 26 octobre, pour la première séance de gaufrage de la saison …

Certains n’ont pas hésité à sacrifier leur propre interprétation artistique de la fonte d’opercules dans cette mutualisation de moyens qui fait partie de la philosophie du rucher-école.

Grâce aux deux gaufriers installés en batterie, plus de vingt kilos de cire ont été transformés en feuilles de cire gaufrée.

Un matériel qui va rester en place jusqu’aux premiers froids, pour être à disposition de ceux qui maîtrisent le process et possèdent des quantités importantes de cire d’opercules.

Rappel du principe de mutualisation :

Chaque adhérent apporte ses cires d’opercules, fondues et parfaitement filtrées.
La qualité est contrôlée. Les cires sont pesées, puis classées en deux catégories en fonction du traitement varroa pratiqué dans chaque rucher (chimique ou organique).
Les deux catégories sont refondues et refiltrées séparément, puis gaufrées.
A la fin de chaque lot, chaque adhérent récupère un nombre de feuilles de cire gaufrée proportionnel à la quantité apportée.

Pour de nombreux nouveaux adhérents, c’était leur première séance au cours de laquelle :

  • Toutes les ruches et ruchettes ont été pesées, avec un résultat très satisfaisant concernant le poids des réserves dans nos colonies.
  • Les réducteurs d’entrée ont été mis en place.
  • Nous avons pu constater que nos colonies étaient fortes et encore en pleine activité.
  • Enfin, grâce à leur présence, c’est une centaine de cadres de corps qui ont été triés, nettoyés, désinfectés et filés pour la saison prochaine.