En ce samedi 15 juin, une matinée très arrosée a permis de fructueux échanges entre les adhérents qui avaient parié sur le retour du soleil en début-d’après midi pour passer enfin à la pratique…
C‘est en salle, à l’abri, que s’est déroulée cette matinée avec des explications techniques, des échanges, de questions mais aussi la distribution de la commande groupée des matériels dédies à la lutte anti-varroa bio-technique.
- Avec des cages Scalvini qui permettront, fin juillet, d’ « emprisonner » les reines entre 19 et 24 jours, provoquant ainsi un arrêt de ponte artificiel qui permettra, après leur libération, de traiter des colonies exemptes de couvain fermé à l’acide oxalique par sublimation.
- Et des diffuseurs ASPRO NOVAR FORM et NASSENHEIDER pour des traitements à l’acide formique, soit en flash, soit en longue durée. Des matériels qui seront testés au rucher très rapidement.
Deux méthodes qui peuvent être couplées en traitant au printemps à l’acide formique avant la pause des premières hausses, puis fin juillet à l’acide oxalique, après dégagement de la reine. Enfin hiver avec toujours un traitement hivernal à l’AO.
La pluie nous a obligé de prolonger notre repas, aussi pour que le soleil revienne vite, nous avons sacrifié les traditionnels gâteaux préparés par les adhérents. Une pratique très efficace, puisque vers 15 h, nous avons pu intervenir au rucher pour une après-midi courte mais dense.
Au programme :
- Vérification de l’acceptation des reines de notre élevage, introduites en cage NICOT la semaine dernière. Au rucher, 90% des reines ont moins de 2 ans et près de 70% de celles-ci sont issues de notre élevage de reines.
- Recherche et marquage de reines, contrôle des EA et des colonies.
- Démonstration d’une méthode de division simple sans recherche de reine (en ligne bientôt dans votre espace adhérents), puis introduction d’une reine en cage sur couvain naissant, pratique à privilégier pour des reines précieuses ou des colonies au caractère affirmé.
- Malheureusement nous avons pu constater que, non seulement nos hausses sont toujours désespérément vides, mais aussi le manque de nourriture dans les corps, tant en pollen qu’en miel.
Gageons que le retour d’une météo favorable permettra, dans les prochains jours, de redresser une situation difficile pour nos colonies.